Histoires Littéraires présentera un numéro double (59-60) particulièrement riche dont l’essentiel est consacré à l’étude des rapports entre texte et image dans une large palette d’œuvres et de situations, généreusement illustrée de documents souvent inédits.
On y trouvera La Fontaine, l’Homme-Machine, la Guerre à côté de Max Ernst, de Miro, de Zacharie Astruc, de Gustave Roud, des hystériques de La Salpêtrière, avec des images couvrant toute la gamme graphique, de la gravure à la photographie en passant par le dessin et le tableau.
Peinture encore, mais enveloppée de mystère : le portrait de Méry par Jacques-Émile Blanche dont on trouvera ici l’histoire jamais faite, pleine de rebondissements. À placer à côté des profils méconnus de Verlaine.
Des portraits faits de mots, cette fois, telles sont aussi les représentations que peuvent être une nécrologie oubliée de Baudelaire, un mythe comme celui de Malraux, l’autoportrait vivement enlevé de René Obaldia dans l’entrevue qu’il nous donne.