Lorsqu’il y est mentionné, Albert Glatigny n’est généralement traité, dans les manuels d’histoire littéraire, que comme un simple comparse du Parnasse, un disciple picaresque de Banville en proie à un perpétuel guignon.
Un Dossier Albert Glatigny s’imposait donc, et l’on trouvera dans ce numéro des correspondances inédites, tirées d’une riche collection particulière, et un certain nombre de documents peu connus, donnant une image plus complète et bien plus nuancée de l’auteur des Flèches d’or et des Joyeusetés galantes et autres du Vidame Bonaventure de la Braguette.
Cette belle collection n’a pas livré d’ailleurs tous ses trésors encore, et nous y reviendrons début 2017 avec d’inédits documents sur et de Verlaine…
La vie d’Isidore Ducasse, elle, comporte infiniment plus d’énigmes et de zones d’ombre que celle de Glatigny. Une étude très fouillée de Gérard Touzeau lève justement le masque de l’un des trois dédicataires de Poésies restés inconnus : Louis d’Hurcourt.
Très loin de Glatigny comme de Ducasse, la comtesse de Ségur est scrutée par Claude Schopp et José Moure, à propos d’une récente adaptation cinématographique des Malheurs de Sophie eti des Petites Filles modèles.